« Fatigue, angoisse, stress, pression, retards, pas le temps, trop de choses à faire, …, burn-out, bore-out, arrêts maladies, manque d’estime de soi, … » sont devenus malheureusement le quotidien de bien des personnes… Alors que, pourtant, tout le monde rêve d’avoir un job de rêve, avec un patron à l’écoute et des collègues agréables… Et si c’était possible ??? Pas possible, me direz-vous ! Et pourtant… En réalité, cela existe déjà ! Si, si, je vous assure : être épanouie, libre, autonome et commencer sa semaine, avec le sourire, en disant « Chouette, c’est lundi ! », cela existe dans pas mal d’entreprises à travers le monde, comme par exemple chez : Google, Facebook, Harley Davidson, PMU, Chronoflex, Accenture, Vétoquinol, LISI Automotive, Leroy Merlin, Décathlon, Renault, France Télécom, Microsoft, FedEx, Valrhona, Lyreco, Cofidis, P&G, National Instruments, Ferrero, Coca Cola, Mc Donald, Intel, … Comment est-ce possible, comment ont-ils fait pour éviter les pièges du stress et de la pression ? Quelles sont leurs outils ?
Ces derniers temps, si vous laissiez traîner vos oreilles dans les bureaux des DRH ou dans les couloirs de certaines entreprises, vous auriez pu entendre : « bien-être au travail », « écouter les autres », « être bien dans sa peau », « convivialité », « être positif », « féliciter et reconnaître », … Étrange, me direz-vous ! Il y a encore quelque chose qui se trame dans le dos des employés : le management stressant évolue vers le management par le bien-être. Est-ce juste un idéal inatteignable, une mode ou une vraie réalité ???
Pour commencer, faisons le point :
D’après différentes sources*1, l’état psychologique, émotionnel et physique du monde du travail est le suivant :
- 50%-60% des journées perdues à cause du stress,
- 9/10 personnes touchées par le stress,
- 36% des femmes et 21% des hommes travaillent avec du stress intense,
- Stress = 1ère source des arrêts maladies,
- 40% des salariés et 60% des cadres touchés par le stress,
- 35% des travailleurs épuisés psychologiquement,
- 45% des Français manquent de reconnaissance dans leur travail,
- Apparition du « burn-out » (ou syndrome d’épuisement professionnel) en 1969,
- Augmentation des maladies cardiovasculaires (infarctus, hypertension,…), des dépressions et des troubles musculo-squelettiques (TMS),
- 81% des cadres sont prêts à changer d’entreprise pour fuir les tensions,
- Les causes : 40% dues à l’organisation des entreprises, 30% à cause des relations entre collègues et 65% des DRH ne font rien pour faire face au stress.
Avec bien sûr des chiffres à la hausse régulièrement… malheureusement…
Depuis Taylor et son organisation scientifique du travail, la déresponsabilisation et le désengagement des salariés règnent en maître dans le monde du travail… Mais depuis une quinzaine d’années, les DRH ont pleinement conscience que cette recette ne marche plus et qu’il est temps de changer! La nouveauté est donc dans la manière de prendre en compte le lien qu’il y a entre « bien-être au travail » et « performances des salariés et du chef d’entreprise ». Ce lien n’est plus à démontrer et, maintenant, il est vraiment pris en compte dans la mise au point des stratégies de développement managérial et économique.
Le stress, une question de survie :
Ces dernières années, beaucoup de recherches, validées par la science et la médecine, nous ont démontré que le stress chronique paralysait nos capacités*2 à cause d’une hormone, le cortisol, sécrétée par la glande surrénale pour se défendre face au stress et à la pression. Dans son rôle primaire, cette hormone, combinée à l’adrénaline, nous permet de mobiliser toutes les fonctions nécessaires à la fuite, combattre, attaquer ou être attaqué mais elle n’est efficace que pendant quelques minutes… La lutte contre le stress, qui était jusqu’ici une compétence réservée à la direction des ressources humaines, devient désormais une compétence que chacun doit acquérir et utiliser à tous les niveaux de la hiérarchie. Les managers sont maintenant évalués sur leur capacité à gérer les hommes dans des conditions d’épanouissement et de créativités optimales : c’est-à-dire sans stress !
Vous serez peut-être surpris de savoir que le bien-être au travail est même devenu, ces dernières années, un argument pour attirer les nouveaux talents : une société qui prend soin de son personnel est une société à fort potentiel et à forte croissance économique ! Pour les ressources humaines, c’est même devenu un élément incontournable pour tout bon DRH qui se respecte ! Depuis quelques années, des labels de reconnaissance sont délivrés aux entreprises où il est bon d’y travailler, comme par exemple, l’institut « Great Place to Work » (présent en France depuis 2002) ou l’association « Global Impact ».
Pour récapituler : bien-être = +30%
Gérer sa société par le bien-être permet d’améliorer les performances de 30% :
- Amélioration de l’efficacité cérébrale : en développant la flexibilité, le plaisir et la persévérance face aux difficultés,
- Favorisation de l’optimisme, de l’épanouissement et de l’accomplissement : en responsabilisant chacun face à ses propres tâches et son poste (meilleur taux de présence),
- Prévention du burn-out et du bore-out : en développant la prise d’initiative (diminution des retards et augmentation de l’innovation),
- Diminution du stress, de l’angoisse et de l’anxiété : en gérant ses émotions, ses engagements, son temps et ses tâches personnelles (diminution des arrêts maladies et de l’absentéisme),
- Développement des capacités d’adaptation et d’autonomie : en s’appuyant sur les forces et les qualités de chacun (meilleure reconnaissance individuelle).
Dans la pratique ?
- Changer son organisation en créant une meilleure collaboration entre la direction générale et la direction des ressources humaines, qui transmettra ensuite ce lien aux managers d’équipes et ainsi de suite
- Travailler sur la gestion et l’organisation du temps
- Créer des espaces d’échanges communs : salle de réunions formelles, de briefing/débriefing, de réunions informelles, réfectoires
- Créer une complicité entre les collaborateurs pour faire le lien entre bien-être et performances
- La lutte contre le stress est un élément clé de la politique managériale : installation de salle de sport, garderie, espaces détente/repos, restaurant d’entreprise (avec de vraies pauses repas), salle de jeux, activités type yoga, méditation, sieste, …
- Développer l’autonomie et les initiatives et responsabiliser chacun à son poste, avec ses propres tâches et les délais associés.
- Mettre en avant la reconnaissance individuelle : s’intéresser directement et individuellement à chacun, célébration des résultats, des améliorations et des bons comportements, transformation des défauts en objectifs à atteindre, apprendre des erreurs et des échecs pour rebondir, développer la confiance et l’estime de soi, …
- Le respect de l’individu : une personne n’a pas qu’une vie professionnelle, mais bel et bien aussi une vie personnelle et les deux sont intrinsèquement liées. Réfléchir donc au juste équilibre vie professionnelle/vie personnelle
- Favoriser la progression individuelle perpétuelle
- Apprendre à prendre du temps pour soi pour se couper du travail et « sortir la tête du guidon »
- Mettre en place des formations-coaching collectives et individuelles en développement personnel : mettre en avant la valeur de l’Homme pour obtenir de meilleures performances de l’entreprise
Et vous, où en êtes-vous dans votre société ?
- Connaissez-vous les risques psycho-sociaux ?
- Vos locaux sont-ils agréables à vivre ?
- Quelles actions avez-vous mises en place pour améliorer la qualité et les conditions de travail de vos collaborateurs ?
- Etes-vous un chef apaisant et boostant ou stressant et méprisant ? Vous-même, préférerez-vous avancer grâce aux encouragements et aux compliments ou plutôt grâce à la pression et les angoisses ?
- Pensez-vous respecter tous vos collaborateurs ?
- Donnez-vous et recevez-vous des compliments et des félicitations pour la réussite des tâches quotidiennes ?
- Que signifient l’écoute et l’empathie ?
- Comment faites-vous pour prendre du temps pour vous ?
- Etes-vous heureux à votre poste ?
Le bien-être au travail doit devenir une priorité car, sans bien-être, la motivation sera absente, la créativité sera faible, l’innovation inexistante et la croissance à zéro !
Okiciya et le management par le bien-être :
Okiciya vous accompagne dans le changement vers le management par le bien-être. Pour en savoir plus : contactez-moi
*1 Sondages de l’Agence Nationale d’Amélioration des Conditions de Travail, CSA, European Agency for Safety and Health at Work, Sofrès, Baromètre du Stress Stimulus, Institut de gestion du stress et Ministère du Travail et de l’Emploi Français.
*2 Zones cérébrales altérées : l’hippocampe – mémoire, déplacement spatial, l’amygdale – gestion des émotions, le cortex cingulaire antérieur – pression artérielle, rythme cardiaque, prise de décision et le cortex préfrontal – langage, mémoire, raisonnement, actions.